IL SE PASSE DES CHOSES INTERESSANTES DU COTE DE LA GARE

 

Un Train entre Aix et l’aéroport est envisagé pour 2020 .Ainsi que nous l’apprend « La Provence » :

« Les études préliminaires de Réseau ferré de France concernant le projet de réouverture de cette ligne aux voyageurs ont été bouclées. Il coûterait 155 M¤. Mais du chemin reste à parcourirLa ligne Aix-Rognac (comme le tronçon Gardanne-Carnoules) fait partie des vieux serpents de mer évoqués régulièrement par les élus locaux et des associations de promotion du transport en com- mun. Que ces voies, abandonnées depuis longtemps par les trains de voyageurs au profit du transport de marchandises doivent être réactivées dans un plan, plus vaste et cohérent, de transports métropolitain, semble aujourd’hui faire consensus. Pour autant, le projet fait encore partie des simples « études pros- pectives » de Réseau ferré de France (RFF), qui a du pain sur la planche pour les seules Bou- ches-du-Rhône. Début 2013, son président, Jacques Rapoport, avait déjà parlé de « saturation » sur le réseau existant. Et d’autres vastes chantiers ont été entrepris dans le département : entre Aix et Marseille, mais aussi entre cette dernière et Aubagne, du côté du Grand Port Maritime ou encore entre Aix et Briançon.

Les études préliminaires concernant la ligne Aix-Rognac ont été bouclées cette année ; elles rentraient dans le cadre du contrat de plan État-Région 2007-2013. Désormais, les différents partenaires (État, Région, Département, CPA, RFF) devront décider du scénario à adopter lors du prochain comité de pilotage qui se tiendra en janvier 2014.

Alors qu’on rentre de plain-pied dans la période d’élaboration du projet Contrat de Projet 2014 – 2020, que décideront les différents partenaires ? Le contexte financier, plutôt morose, va-t-il sceller le sort de la remise en fonction de la ligne voyageurs ? A la Région, on penche pour un scénario progressif a minima . André Guinde, vice-prési- dent aux transports au CG13, déclare que le Département « paiera sa part » et qu’il s’agit d’un « dossier prioritaire ». Quant à la communauté du pays d’Aix, elle met actuellement la touche finale à son « pôle multimodal » de Plan d’Aillane, sur le pôle d’activités… qui sera connecté à la ligne de chemin de fer.Julien DANIELIDES »

C’est une des solutions qui permettront de désengorger les routes sur un axe très fréquenté par les voyageurs mais aussi les salaries d’Eurocopter et autres entreprise du secteur .Il faut donc aller dans le sens du Conseil Général qui considère ce dossier comme prioritaire et éviter que le « a minima » régional ne dénature le projet 

 

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MARYSE JOISSAINS EN GARDE A VUE

Le 26 Décembre 2013 

 

Maryse Joissains, Maire d’Aix en Provence et candidate à sa propre succession a été  placée en garde à vue ce matin  sur commission rogatoire d’un juge d’instruction . Elle est entendue par la division économique et financière de la Police Judiciaire sur l’existence supposée d’emplois fictifs ou de complaisance qui pourraient relever  du traffic d’influence et du détournement de fonds publics

Sans préjudice de la présomption d’innocence, et quelle que soit la gravité des faits allégués, on  ne peut que regretter que la particularité du calendrier retenu – une inculpation au lendemain de Noël – donne a cette nouvelle brutalement répandue dans toute la presse locale et nationale ,  une publicité dont les  aixois soucieux du rayonnement de leur ville se seraient bien passés .

La dépèche AFP  tombée cet après midi  conclut l’exposé de ce désastre  par la mention laconique reprise a l’envie par toutes les rédactions : « la Gauche espère reprendre la ville à une Droite divisée « .

C’est oublier un peu vite que des ténors socialistes locaux ont été ou sont encore sous le coup d’inculpations tout aussi graves que celles qui ont provoqué la mise en examen  de l’édile aixoise.

 

CATHERINE ROUVIER 

 

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NOEL : IL Y A CADEAU ET CADEAU

Dans « La Provence » du jour   http://www.laprovence.com/article/economie/2683393/des-le-jour-de-noel-la-revente-des-cadeaux-va-bon-train.html   on apprend  que de plus en plus de gens des le lendemain de Noel revendent sur internet, armés de leur smartphone, des cadeaux qu’ils ont reçu la veille .

Mais on y aprend aussi qu’ à la maternité de l’Etoile  » une naissance à Noël, c’est forcément le plus cadeau du monde et qu’ (…)  on reste dans cette ambiance joyeuse et chaleureuse où le miracle de Noël se chante avec allégresse ». En parlant de miracle, ce n’est pas sœur Marie Simon-Pierre qui pourra contester le terme, elle dont la guérison de la maladie de Parkinson, en 2005, dont elle souffrait depuis quatre ans, a contribué à la béatification du pape Jean Paul II ».  http://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/2683726/andrea-mathilde-diane-et-noham-les-bebes-noel.html .

Société de contrastes qui par le consumérisme perd son humanité , mais où des bastions de résistance savent encore accueillir le don Image. Tous nos voeux de belle et longue vie a Romain Natacha Andrea et Mathilde nés a l’Etoile et au centre hospitalier d’Aix en « la belle nuit de Noel « 

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DECROCHER LES TABLEAUX DE LA NATIVITE SUR LE MUR D’UNE ECOLE ?

France 3 Alsace : « Douze reproductions de la Nativité accrochées sur le mur de l’école élémentaire de Drusenheim a l’initiative du Maire. Un parent d’élève a… exigé le retrait de ces tableaux et menace de saisir la justice. »

J’offre en ce jour de Noël en avant première à mes (é)lecteurs le tableau que j’accrocherai  à la mairie, si le musée Granet consent a s’en séparer provisoirement !

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Dans le regard de cette « Vierge adorant l’enfant Jésus », il y a un sérieux impressionnant. La naissance d’un enfant est un bouleversement total de tout l’être. Les neuf mois de lente gestation ont familiarisé peu à peu la femme avec cette réalité neuve et  bouleversante : porter en soi même un autre être, et un compagnonnage s’est doucement installé entre la femme et celui qui chaque jour grandit en elle.

L’accouchement est la fin brutale et douloureuse de cette intimité. La joie de voir enfin le visage de celui avec lequel elle a déjà partagé tant de jours et tant de nuits l’emporte sur tout autre sentiment. Parfois aussi lui succède l’inquiétude : quelle sera sa vie ? Saurai-je l’aimer ? Son père le saura-t-il aussi ?

Sans doute Marie ne craignait-elle rien de la part d’un homme, Joseph, qui avait accepté de l’épouser bien qu’elle ne fût pas enceinte de lui. En revanche elle se rappelait sûrement qu’il avait été prédit  qu' »un glaive lui transpercerait le coeur« , annonce de l’abominable supplice prévu pour les criminels qui serait infligé à ce fils innocent sous ses yeux impuissants.

Sans doute est ce ce mélange de joie et de douleur anticipée qu’on peut lire sur le visage énigmatique qu’a peint il y a cinq siècles Antonio Remoacta.

En ces temps ou trop d’hommes n’ont d’adoration que pour eux-mêmes, et où cette magnifique fête de la Nativité est contestée, niée en certains endroits de France et hélas interdite dans d’autres pays, je prie ceux qui ont encore la chance de pouvoir le célébrer librement comme ceux qui doivent  se cacher pour le faire d’accepter tous mes voeux pour un Noël aussi paisible et joyeux que possible.

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PRISON DE LUYNES : L’AGRANDISSEMENT PROGRAMMÉ NE RÉSOUDRA PAS TOUT.

Les deux  articles de La Provence d’hier cités ci dessous mettent le doigt sur un problème que ne résoudra pas a lui seul l’agrandissement programmé des locaux pénitentiaires d’Aix en Provence .Un problème innommé, occulté,  puisque -comme le précise l’article-  » sur l’origine des détenus, le directeur assure ne pas avoir de chiffres »

Cette  ignorance présumée couvre d’un voile pudique la réalité de comportements communautaristes et surtout d’actes d’hostilité a la Republique et à la France de la part des détenus que les surveillants n’ont pas le droit de réprimer voire même de signaler sous peine de ses faire eux même taxer de racisme .Les tensions fortes qui en résultent sont une cause majeure de ce « stress » , et  de ce qui est pudiquement qualifié par les syndicats de  « manques d’agents présents  » ( 40% ! ), en réalité la mise en congé de surveillants qui ont le front de mettre le doigt sur la réalité des problèmes  .

Ce que les syndicats n’osent pas nommer  « harcèlements « mais qui constituent d’après eux des  « abus de pouvoir« , et le « mal être  » qui en résulte sont  a l’image de ce qui se passe un peu partout en France  . Le refus de nommer la nature des problèmes , l’indulgence accordée aux comportements des détenus et en revanche la sévérité vis a vis de surveillants qui veulent simplement faire correctement leur travail  ne peuvent qu’accroitre , à Luynes comme dans tout le pays, ce racisme que nos dirigeants font mine de vouloir éradiquer .

L’écrasante proportion de délinquants d’origine étrangère ne doit pas être extrapolée a l’ensemble de la population immigrée . Mieux : une sévérité accrue a l’encontre de leurs comportements anti- répulicains serait un signal fort de la différence qu’il est impératif de faire entre ceux qui s’intègrent sans problème et ceux qui cultivent entre eux dans le monde clos de la prison une haine anti française qu’ils arborent fièrement comme justification de leurs comportements délictueux ou criminels .

Certes le maire n’est pas en charge des problèmes de gestion de l’administration pénitentiaire . Neanmoins prisonniers et surveillants sont souvent leurs administrés . Je saurai demain en tant qu’élue  intervenir autant que cela me sera possible pour aider à la résolution de problèmes qui sont aujourd’hui portés a ma connaissance en qualité de candidate par des aixois et dont cet article se fait très justement l’écho .

Il y va de la paix sociale, car les sentiments de rejet d’une population d’origine étrangère ne sont pas – contrairement a ce que croient nos dirigeants passés et actuels – régis par des lois et décrets , mais crées , nourris , envenimés par un sentiment d’injustice des gardiens de l’ordre républicain tel celui qui se développe actuellement à la prison de Luynes .

LA PROVENCE Lundi 23 Décembre 2013 http://www.laprovence.com

Le député Kert derrière les barreaux… pendant 4 heures !

Christian Kert, député de la 11 « circo » et membre du groupe d’étude sur la condition pénitentiaire à l’Assemblée, est allé se rendre compte de la réalité carcérale à Luynes, et n’a éludé aucune question 

Il aurait pu sonner à la porte d’entrée de la maison d’arrêt, tirer du lit le direceur de l’établissement, Frank Linarès, et exiger de faire le tour du propriétaire. « C’est le droit de chaque député et sénateur, et j’aurais dû y déférer ! » assure le directeur. « Mais ce n’est pas le style de la maison » sourit le dé- puté, en citant l’exemple de Noël Mamère qui, lui, n’a pas hésité à user de ce pouvoir dans sa région girondine…

Si Christian Kert – accompa- gné de son assistante, Florence Perrin – est venu en parlemen- taire bienveillant, il n’en est pas moins diplômé d’études en cri- minologie et sciences pénales et membre d’un groupe d’étude à l’Assemblée Nationa- le sur la condition pénitentiai- re, « laquelle fait partie de l’équilibre de la société ». Alors, le directeur de l’établissement qui, « pour jouer la transparen- ce », jurait n’avoir rien préparé de spécial et n’avoir pas préve- nu ses équipes de sa venue (et de la nôtre), s’est vu d’emblée criblé de questions durant deux heures. Le député, évidem- ment, a tout de suite ciblé la surpopulation du centre. « Tous les jours, nous battons un re- cord ! Mes personnels font des miracles pour éviter les événe- ments graves. Ce matin (jeudi, Ndlr), j’ai 953 détenus hébergés pour 685 places. Une centaine de prisonniers dorment sur un matelas au sol dans une cellule de 9m2, à trois » déplore le pa- tron de l’établissement. D’autant qu’une petite partie de la maison d’arrêt sera, dans deux ans maximum, consacrée au retour d’un quartier pour mi- neurs (25 places). La bouffée d’air pur devrait survenir avec la création d’un nouveau cen- tre de 750 places, livré en juin 2017, à quelques encablures. Dans ce centre sera transférée la maison d’arrêt pour les déte- nus en attente de jugement, alors que l’établissement actuel deviendra un centre de déten- tion pour les condamnés.

Le parlementaire abordera aussi la formation et le travail en prison, l’aspect médical et psychologique, la féminisation des agents pénitentiaires, l’origine sociale et ethnique des détenus, « sans vouloir mettre l’accent sur cela mais sans non plus l’éviter », les problèmes cultuels. « Une fois, j’ai eu une prière collective dans la cour de promenade, s’en sont suivies des procédures disciplinaires au nom de la laïcité » percute le pa- tron qui – malgré les critiques (voir encadré ci-dessous)- peut se vanter de venir de la base et d’avoir gravi les barreaux de l’échelle pénitentiaire. « Les fem- mes sont désormais 40 % de nos effectifs. Elles apportent une ap- proche différente, parviennent aussi à désamorcer des situa- tions. Notre problème, c’est que les détenus de nos jours ne voient que l’uniforme, ils ne font plus la différence entre un homme et une femme ». Le travail des prisonniers ? « Quasiment tous les détenus veulent bosser, mais on n’a qu’une cin- quantaine de places. C’est essen- tiel de se former ou de travaillerpour tuer le temps d’abord, pour pouvoir aussi cantiner (acheter des friandises, cigarettes, etc) sans demander des mandats cash à leurs familles qui n’ont souvent pas trop les moyens et surtout pour préparer la sortie » détaille Frank Linarès. Sur l’origine des détenus, le di- recteur assure ne pas avoir de chiffres et sur leur profil médi- cal et psychologique, regrette que les « psys » prônent le secret médical pour ne pas donner des bribes d’informations qui permettraient aux surveillants de mieux cerner les détenus – dont le turnover est énorme (160 entrées et 150 sorties par mois)- et donc de prévenir les risques d’agression et le suicide notamment.

Trêve de mots. Le député est conduit en détention. Le quar- tier des arrivants d’abord, là où tous les détenus, primodélin- quants ou récidivistes, passent une semaine. L’un d’entre eux s’installe. « Franchement, m’sieur le député, ici c’est une maison de repos en comparaison aux Baumettes ! Au moins c’est propre, là-bas c’est pourri malgré les travaux qui leur ont été imposés ». Quelques secon- des plus tard, le directeur souffle : « On est victime de notre succès si l’on peut dire, mais on ne peut pas pousser les murs ! » Christian Kert rencontre ensui- te quatre jeunes détenus, pas bavards, qui viennent de termi- ner leur atelier cuisine et s’enfilent des hamburgers appé- tissants. Puis, c’est la cellule de protection et d’urgence, une pièce lisse qui empêche à un dé- tenu de se supprimer, les salles d’activités (peinture, bibliothè- que, musculation), les quartiers d’isolement et disciplinaires, « pour vous montrer qu’il n’y a pas de zone VIP à Luynes ! » ironi- se le directeur.

Puis à l’étage de détention des jeunes majeurs, Mohamed, 20 ans, accueille le parlementai- re dans sa cellule colorée et ran- gée. Au député attentif, il confie- ra: « Ça fait déjà deux ans que j’attends mon procès pour des braquages, ici c’est comme chez moi… »

Romain CAPDEPON  rcapdepon@laprovence-presse.fr

Le sondage auprès des surveillants qui donne à réfléchir

C’est pour bétonner leur argumentaire servi à l’envi à leur direction, locale et interrégionale, que les syndicats de la maison d’arrêt de Luynes – CFDT, Ufap-Unsa justice, CGT et FO – se sont réunis autour de la confection de ce sondage proposé aux 184 surveillants. « Enfin, à ceux qui travaillent actuellement, car on est environ à 40% d’absentéisme (chiffre démenti par la direction, Ndlr) en- tre les arrêts maladies, les accidents du travail et autres maternités ou personnes non remplacées » déplore com- me pour planter le décor Bruno Gerrera, délégué régio- nal adjoint de la CFDT. L’intersyndicale n’a reçu qu’une quarantaine de réponses, soit environ 30 % de participa- tion. Mais à une certaine déception a succédé une vérita- ble inquiétude quant aux réponses livrées et qui vien- nent confirmer le sentiment de ces représentants.

Extraits des doléances: « J’ai le sentiment, malgré la charge de travail, que le moindre raté nous sera reproché par la hiérarchie »; « j’ai l’impression que la direction se complaît à casser le personnel »; « je n’ai plus la force de faire front face aux détenus, je lâche prise » ; « troubles du sommeil, nervosité, et anxiétés sont mon lot quotidien, et je souffre d’alcoolisme » ; « je subis une fatigue nerveuse et je suis sous antidépresseurs »; « les rappels incessants sur mes jours de repos font que je n’ai plus de vie de famille »…les syndicats avaient clairement demnadé aux surveillants s’ils sentaient une souffrance au travail et s’ils ressentaient une forme de harcèlement. Pour la premiè- re catégorie, 50 % ont indiqué qu’ils étaient fatigués, 22 % qu’ils sentaient un stress, une anxiété, et 28% qu’ils avaient une dépendance à l’alcool, aux médicaments et/ou autre. Un tiers ont exprimé « un manque de considé- ration », « un manque de suivi de leurs problèmes », « unmanque d’encadrement », « et un non-respect de la hié- rarchie ». 25 % ont précisé que le tout avait des conséquences sur leur vie familiale et sociale. Les trois quarts assurent que « la charge de travail est trop importante », qu’il « manque des interlocuteurs », que la démotivation et l’isolement se sont installés, et qu’il manque « des agents présents ».

Enfin, pour la seconde question, un tiers, n’allant pas jusqu’à les qualifier de harcèlement, estiment que des abus de pouvoir, avec ou sans menaces de sanctions, leur provoquent un réel mal-être.

« Il va falloir que la direction revoit sa manière de diri- ger. Et nous disons bien diriger et non manager. Car le ma- nagement c’est pour une entreprise commerciale qui doit faire du chiffre d’affaires » pestent les syndicalistes d’une même voix. « Le stress, c’est comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais ; il y a des façons de donner des ordres. On ne dit pas que hiérarchie et direction ont toujours tort, on dit juste qu’une façon plus humaine d’exposer leurs choix et leurs ordres est possible. Enfin, la direction doit se rendre compte que le fait d’imposer parfois de travailler 12 heures d’affilée alors que c’est illégal a un impact énorme sur la vie personnelle et sur la santé des agents. On doit se mettre autour d’une table et se parler franchement ! »

R.C

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Ce 11 novembre 2013, toute la droite aixoise – la Nation, ça se confirme, n’intéresse pas la Gauche, seule l’ex candidate aux primaires Gaelle Lenfant la représentait – a célébré l’armistice   en dévoilant un nouveau « monument aux morts » pour le moins particulier. Annoncé sur le site de la FNAME (Fédération Nationale des Anciens des Missions Extérieures) comme un « mémorial aux morts pour la France, toutes générations » cette nouvelle stèle a été érigée  place Jeanne-d’Arc, à un jet d’eau de la Rotonde.

Chacun, pendant les discours hélas peu audibles des gradés,  émettait des hypothèses sur ce qui pouvait bien se cacher  derrière le voile opaque recouvrant   une si  petite statue. Une sorte de tête de chien mouillée est d’abord sortie de la matrice , puis un corps malingre d’ou émergeait une griffe crispée sur de l’eau qui m’évoqua instantanément  la phrase de Montaigne: « L’homme n’est sûr de rien, et si même il s’agit de science, elle s’écoule entre ses mains aussi bien que de l’eau « .

La flamme, une fois allumée, donna a cette griffe crispée sur un filet d’eau et léchée par la flamme un indéniable accent  pathétique. Mais lorsque  l’auteur de cette sculpture très « contemporaine », un grand homme réservé et élégant que l’édile nous présenta ‘comme « semi-américain » nous expliqua qu’une cavité symbolisait la noirceur de ces guerres d’outre frontières (les grottes d’Afghanistan ?) cela fit assez peu sens pour la moitié de l’assistance, car la cavité était sise a l’arriere de la bête et invisible de ce fait pour elle.

Maryse Joissains  le sentit, prit le micro (et avec elle ils fonctionnent toujours !), et nous informa que la bête en bronze évidée pour honorer nos morts était une lionne. Elle sembla y voir un symbole . Mais de quoi ?

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Publié le par catherinerouvier | Laisser un commentaire

Toussaint judiciaire pour le PS 13

Le député PS d’Aix en provence , David Ciot , et l’ex directeur du cabinet du président du conseil general , Remy Bargès se sont presentés au palais de justice de Marseille dans le cabinet du juge Duchaine pour le faux licenciement de David Ciot grace auquel il a perçu 65 519,10 euros , procedure validée par Jean Noel Guerini, lui aussi présent au Palais mais  qui avait  préféré y entrer par une porte dérobée .

Les aixois , deja dirigés par une édile  dont le mari a été depuis 6 ans rémunéré comme directeur  de son cabinet de maire largement au dessus des tarifs en usage, dont le chauffeur  a été beneficiaire d’une promotion éclair, et qui a recu il y a une semaine la visite de la PJ dans le cadre de sa gestion des emplois de la CPA , décideront ils enfin de rompre en 2014 puis en 2017 avec ces des partis qui se partagent depuis 30 ans un pouvoir où ils sucent l’argent public à pleines gorgées ?

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Lieux ou souffe l’Esprit

Il est assis à l’abri bus et il lit . Un vrai livre. Je n’en reviens pas .C’est comme un miracle. Celui de la  montagne sainte Genevieve où Erasme , More , Rabelais et tant d’autres vinrent étudier au « collage de pouillerie » , l’actuelle bibliothèque Sainte Genevieve .Elle aussi est encore éclairée à cette heure tardive . Comme si dans ce monde du « clic » , de l’index , de la caresse sur les icônes qui glissent silencieusement nous apportant le monde dans nos 15 mm carrés de teléphone portable , comme si dans ce monde d’images, de tweets et de posts il y avait encore des gens pour transporter de lourds livres du guichet à leur table. Et pour y étudier longtemps quelque thème ou quelqu’auteur bien ardu ,  prolixe a souhait , sans souci de l’heure qui passe, immergés dans la lecture, passionnés . Comme hors du temps .

Un peu plus loin , passé le long vaisseau deja sombre du Panthéon, une porte s’ouvre sur une grille intérieure qui ferme un petit cloitre . Mais point de religieux . C’est le lycée Henry IV . Là aussi , là encore, on etudie ce que partout ailleurs on méprise ou on oublie . Le latin, le grec, le français médiéval .

Passée la Mouffe et ses restos d’étudiants me voilà rue du Cardinal Lemoine. Au 71 on peut lire  : » Ici James Joyce écrivit Ulysse « . Là , sûrement , dans cette belle cour ombragée d’arbres et bordée de fleurs , l’américain humait Paris comme je le fais ce soir .Il humait le miracle de ce lieu ou souffle l’Esprit depuis si longtemps que les pierres en sont imprégnées

Il ne pouvait qu’y écrire « Ulysse »,héros inégalé d’un « best seller » tête de gondole depuis 2700 ans : l’Odyssée

 

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Réponse à une étudiante « qui n’a pas le temps de lire »

« Je ne trouve pas le temps de lire les livres que vous nous conseillez » m’a dit la semaine dernière une de mes étudiantes. Il s’agissait, à propos de l’occidentalisme et de l’anti- occidentalisme, de l’ « idiot » de Dostoïevski.

« Le temps lui ai-je dit, çà ne se trouve pas, çà se prend , çà s’arrache à  l’inflexible marche des astres, çà  se soustrait l’inexorable danse axiale de la terre devant l’immuable soleil .. Car le temps, pourtant forgé par l’homme afin d’organiser sa vie, de rythmer son travail, de coordonner ses activités sociétales, le temps que le pouvoir  modifie à sa guise, d’une heure par exemple,  pour économiser la précieuse énergie de l’éclairage matinal, le temps terrorise . Il est le premier terroriste, le plus tyrannique, le plus omniprésent, le plus quotidien . Il est le Chronos antique, le monstre caché qui dévore nos heures et qui jamais ne dort .

C’est des l’aube qu’il faut l’apprivoiser. Il ne faut surtout pas le laisser se manifester de manière brutale et impérative. Pas de réveil, non. Une pendule qui égrène ses coups lentement , laissant planer le doute, laissant une petite place à l’espoir . 4 , 5 , 6 .. on a encore le temps . 7 ? Il faudra songer à se lever . 8 ? Il faut sauter dans ses habits sans tarder . Si on a la chance d’être pres d’un clocher, c’est mieux encore. Le son, assourdi ou cristallin, résonne avec douceur dans l’esprit encore embrumé de sommeil : le choc est amorti , le diktat différé . le monstre apprivoisé .

Reste la journée . Si on ne veut pas avoir à prendre le temps de force . A l’arracher d’un emploi du temps si serré  que cela ne pourra faire que des dégâts, des mécontents, voie une catastrophe professionnelle ou familiale, il faut lui laisser de l’espace, comme à une plante qu’on sait invasive, afin qu’elle puisse  s’étaler  sans asphyxier une plante voisine ou déraciner un mur proche. Un espace avant chaque rendez vous, chaque événement  . Car être à l’heure ne suffit pas.  L’instant présent n’existe pas . On passe de 6h 59 à 7h00 en l’espace d’une minute, le temps de compter 60 secondes. Et l’heure exacte est donc à la fin de ces soixante secondes. Un  espace-temps  si fugitif que, si l’ion n’est pas en avance, on ne pourra le saisir

Avoir avec l’heure une relation détendue c’est écarter la tyrannie des autres  a travers le temps.. Car comme , nous le savons depuis que le dirigeant de la cause du peuple l’a dit , l’enfer c’est aussi les autres .En particulier ceux qui ne sachant pas gérer leur temps vivent dans la peur et l’angoisse, changent d’avis, de programme, d’horaire et , talonnés par le temps qu’ils ont perdu ou dépassé, tentent de vous  faire perdre le vôtre .

Le temps  doit devenir votre complice , votre compagnon de jeu. Vous seul savez si un retard est susceptible d’accroitre le desir qu’a de vous l’être aimé . Vous seul savez si un retard savamment calculé donnera plus de poids à vos paroles lors d’une reunion , d’un cdiscours et servira votre stratégie. Mais même dans ce cas, un conseil : arrivez en avance sur l’heure que vous vous être fixée pour arriver en retard . Vous pourrez ainsi savourer ce retard à l’avance …..

Le triste tyran qu’est l’homme, écrivait Erasme dans l’ Eloge de la folie  se tyrannise lui même  en se brusquant, en négligeant de se cajoler, de se ménager, de se laisser du temps .Les soirs de fatigue, écoutez donc ce que le temps  murmure à votre oreille » .

« Que dit il ? » me demande t -elle ?

« Il  vous dit ce que disait le renard au petit prince: « s’il te plait, apprivoise moi »

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